CECI N’EST PAS UN MANIFESTE.
“Nos textes, qui sont parfois écrits sur un ton léger (en utilisant des concepts informatiques par exemple) et parfois maladroitement, ont souvent comme vocation la critique d’une société basée sur l’exploitation et de tout ce qui contribue à diviser entre eux les exploité-e-s (selon leurs genres, leurs sexualités, leurs origines, leurs croyances, leurs nationalités…).

Par contre nous pensons que nous ne devons pas nous borner à seulement dénoncer. Et même si nous ne vivons pas en dehors d’un contexte qui nous construit et conditionne nos actions et nos comportements, nous voulons que notre façon de faire de la musique et de la partager aille dans le sens de cette pensée critique. Ainsi, nous essayons de faire le maximum de choses par nous-même avec nos 40 doigts, avec les gens qui nous entourent et nous soutiennent, en utilisant des outils libres de droit quand c’est possible, en jouant pour soutenir des squats etc.

Si nous sommes très attirés par la technologie et tout ce qu’elle permet (en terme de partage et de piratage), nous voulons que notre musique ne soit pas qu’une succession de bits, et ainsi nous encourageons celles-eux qui apprécient ce que nous faisons à venir nous voir en concert, à venir nous parler, à acheter des disques.

Malgré cela, nous sommes conscients que certain-e-s ne peuvent se permettre d’acheter des disques et de soutenir financièrement les groupes. C’est pourquoi nous essayons de les proposer aux prix les plus bas (à prix libre quand nous pouvons nous permettre de supporter une partie des coûts seuls). Nos morceaux sont toujours libres de droits. Vous pouvez donc les télécharger gratuitement, les écouter, les diffuser, les graver, les jouer, vous faire de l’argent avec et finir par déposer plainte pour plagiat.”